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Prima Branata d’Òmara

Branata d’omara 4
Pour célébrer la littérature et le printemps, les rencontres d’auteurs des éditions Òmara se sont déroulées à la médiathèque l’Animu de Porto-Vecchio, ce samedi 21 mai 2022.

C’était l’occasion de fêter le presque anniversaire de la revue Litteratura. Riche de sa curiosité pour la littérature étrangère et insulaire, le magazine littéraire est soutenu par une association qui s’est donnée pour vocation d’attiser la création d’ici et d’ailleurs.

Les rencontres d’auteurs et les échanges qui ont suivi en ont été l’illustration :

Utah, de Nicolas Rey, présenté par les éditions Òmara nous convie pour un voyage à travers le temps dans l’ouest et le sud des Etats-Unis, avec des personnages désaxés dans la lumière crue de plans larges ou rapprochés.
Peuple d’un printemps a ouvert les rencontres de l’après-midi avec Stefanu Cesari, publié aux éditions Eoliennes. L’échange avec Marc Biancarelli, accompagné de lectures, a laissé la parole libre au poète. Un autre voyage dans une géographie mentale où l’écart entre deux langues devient source d’inspiration, de circulation d’ondes sonores et sémiques

Da Parighji sin’à té, de Philippa Santoni, en bilingue aux éditions Òmara, a été présenté par son traducteur, Fabien Raffali. Ce court roman, étonnant par sa maîtrise et les thématiques abordés a permis de nombreux échanges avec le public.
Au nombre des invités, on comptait aussi Pierre Savalli et Jo Antonetti pour le recueil de nouvelles Corsican Way of Life. Le comédien Charlie Martinetti a lu des extraits de cet ouvrage aujourd’hui réédité par les éditions Tonu è Timpesta.
La vertu des paysans, de Jean-François Rosecchi, publié par les éditions Òmara a suscité un débat exaltant entre l’auteur, le traducteur et l’éditeur.

Une fête autour de la création littéraire corse ouverte à toutes les inspirations, une première Branata pour les éditions Òmara qui promettent de belles découvertes à tous les lecteurs sensibles à la littérature.

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